CONFIDENCES DALEXANDRE MASSIOT, PASSIONNE DE TESLA
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CONFIDENCES DALEXANDRE MASSIOT, PASSIONNE DE TESLA


Il avait l’habitude de rouler en BMW, Audi ou Mercedes. En 2012, Alexandre Massiot est scotché par l’accélération d’un roadster Tesla, élément déclencheur d’une folle histoire.

PODCAST – Rencontre avec Alexandre Massiot, mordu de Tesla

Alexandre Massiot a réceptionné sa première Model S en 2014, à une époque où il n’y avait pas encore de superchargeurs en France. Il fallait avoir la fibre car la marque comptait pas mal de détracteurs à l’époque. Depuis, sa passion pour les voitures électriques n’a cessé de se renforcer. Même s’il s’en défend, Alexandre Massiot fait partie des plus mordus. Il connaît l’histoire de la marque sur le bout des doigts, joue au modérateur sur la page Facebook du club Tesla France, n’hésite pas à prendre la défense d’Elon Musk si vous avez le malheur de l’attaquer.

« Avec le pack performance, je peux prendre 260 km/h »

Sur l’autoroute A1, qui nous mène aux superchargeurs de Senlis, Alexandre enfonce l’accélérateur. Son large sourire montre qu’il s’agit de sa blague favorite lorsqu’il emmène un nouveau passager. Avant que vous ayez pris le temps de reprendre votre souffle, le cœur encore retourné, Alexandre vous questionne « ça pousse, non ? On lit souvent sur internet ou dans la presse qu’une Tesla ça marche entre 0 à 100 km/h et puis après c’est fini. D’abord c’est faux. La preuve. Avec le pack performance, je peux prendre 260 km/h. Ensuite, aujourd’hui, les situations ou on peut se faire plaisir entre 0 et 100 km/h sont tout de même plus nombreuses qu’entre 100 et 200 km/h ».

L’autonomie : « pour moi, c’est un faux problème »

Au compteur, l’autonomie de la Model 3 n’affiche plus que 60 km. Aucune inquiétude ne se lit sur le visage d’Alexandre. La peur de la panne, il a bien sûr connu, au début, mais très vite, il a pris ses marques et évacué tout stress lié à l’autonomie des voitures électriques : « pour moi, c’est un faux problème, assure Alexandre, sans même parler de Tesla et de son réseau de superchargeurs, la plupart des nouvelles voitures électriques peuvent couvrir entre 200 et 300 km alors que les statistiques montrent que nous parcourons moins de 40 km par jour ». Les superchargeurs, ce jeune chef d’entreprise y va finalement assez peu. Dans chacun de ses trois restaurants, il a fait installer des bornes de recharge qu’il met à disposition des clients et qu’il utilise régulièrement. Pour Alexandre Massiot, le coût à l’usage est un autre point fort des Tesla « C’est simple, j’ai divisé par trois mon coût carburant depuis que je roule à l’électrique. Avec la Model 3 j’ai déjà fait 60.000 km. Faites le calcul, ça coute certes plus cher au départ mais on s’y retrouve au final. Surtout si vous tenez compte de la revente. Ma seconde Model S, je l’ai revendue à 180.000 km à 52% de sa valeur, contre à peine plus de 30% pour un premium allemand comparable ».

« Je n’ai rien à gagner, je n’ai pas d’actions Tesla »

Au restaurant, pendant la charge qui prendra moins d’une heure, l’entrepreneur reconnaît qu’il est devenu l’un des meilleurs ambassadeurs de la marque « je n’ai rien à gagner, je n’ai pas d’actions Tesla mais j’aime beaucoup partager ma passion. Je sais reconnaître ce qui ne va pas. Par exemple la finition… enfin pas la finition, l’assemblage. Les matériaux sont de très bonnes qualités mais les jeux de carrosserie pas toujours réguliers ou certains gris-gris à l’intérieur ont de quoi agacer. C’est une voiture américaine, les Allemands sont meilleurs sur ce point. Prenez une Porsche Taycan, c’est exceptionnel comme voiture… même si vous pouvez-vous offrir quatre Model 3 pour le prix d’une Turbo S ! » Piquousé Alexandre ? Sans doute… un peu comme les fans d’Apple. « D’ailleurs, reconnait-il, il y a un parallèle à faire entre les deux marques. Outre le design, très épuré, il y a dans les deux cas la volonté de créer un univers familier qui fait que toutes les fonctions, même nouvelles, semblent parfaitement naturelles ».

Heureusement que la fréquence de renouvellement des gammes Tesla n’est pas aussi régulière que celle des smartphones. Sans quoi, Alexandre aurait bien du mal à résister à la tentation. En a-t-il envie, lui qui a posé deux acomptes de réservation, pour la Model Y et pour le Cybertruck. « Cela ne me coûte pas grand-chose, c’est remboursable et ne m’engage nullement. Je pourrai craquer pour l’un et l’autre, pour des raisons différentes », précise Alexandre Massiot. S’il n’est pas certains qu’Alexandre troque sa Model 3 si rapidement, il est sûr à 100% que sa prochaine voiture sera électrique. Une Tesla ? « Pas forcément » dit-il. Difficile à croire…

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