Ferrari ne tardera plus à se convertir à l’hybridation, seul moyen de réduire drastiquement ses émissions de CO2. Amadeo Felisa, patron de la marque, l’a affirmé à nos confrères britanniques d’Autocar, expliquant cependant que le système Ferrari ne servirait pas qu’à créer de la puissance mais également à économiser de l’énergie. Il ajoute que « cette technologie est certes coûteuse actuellement, mais la route est encore longue et les coûts et inconvénients (poids) baisseront avec le temps ». Le patron de Ferrari assure également que cette technologie se retrouvera sur toutes les Ferrari. Et cela de série, pas en option comme actuellement avec le pack HELE (système Start & Stop, gestion de la climatisation améliorée, batterie plus performante,…) qui permet de perdre quelques grammes de CO2. Des système comme le KERS utilisé en Formule 1 (récupération d’énergie au freinage, surplus de puissance à l’accélération) devraient donc faire prochainement leur apparition sur des Ferrari de route. Amadeo Felisa confie également que Ferrari pourrait, quatre décennies après la Dino 246 GT, revenir au six-cylindres. « Pas dans l’immédiat, mais les mentalités changent. Même aux États-Unis où il y a encore quelques années huit cylindres étaient un minimum. Nous devons donc penser en ce sens ».
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