Essai – Nissan 370Z Nismo
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Essai – Nissan 370Z Nismo

Faut-il que je vous fasse encore une éloge de Nismo dans mon article d’essai ou vous avez bien compris que j’étais un admirateur averti ? Personnellement je pourrais vous en en parler souvent, tout le temps, mais ce n’est pas le but. Ja tâcherai de rester le plus objectif possible et de garder mes émotions de côté, même si c’est déjà difficile….

Rendez-vous donc le 23 juin 2013, en plein pendant la course des 24 Heures du Mans, où j’ai vécu le week-end le plus Japonais de ma vie en compagnie du tout nouveau 370Z Nismo, entre autres.

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Souriez, vous êtes filmés !

Avant de prendre la volant du Z Nismo vous devez savoir une chose : vous ne passerez jamais inaperçu. C’est impossible.  Peut être dans un petit village du Nord de la France et encore, le rares regards que vous croiserez seront portés sur votre voiture…

Le 370Z Nismo se distingue énormément du Z classique au niveau de son look, j’irais même jusqu’à dire que nous avons enfin un Z qui a de la gueule ! Non pas que la version de « base » soit affreuse, mais je trouve qu’une couleur mal choisie (gris asphalte ou bleu gendarmerie) peut énormément assagir la voiture qui est loin d’être des plus sages ! Donc, un Z qui a de la gueule je disais, ça se traduit tout d’abord par une couleur de carrosserie Nismo : du blanc nacré super beau mais super chiant à nettoyer, quelques éléments gris foncés, comme les bas de caisses, les lames de pare-chocs ou encore l’énorme aileron arrière et une touche que j’apprécie particulièrement, les insères rouges sur le diffuseur arrière, la calandre et les rétroviseurs.

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Au niveau de la carrosserie un énorme travail a été fait, un travail que certains appelleront du tuning, honte à eux ! Une garde au sol plus basse à cause des énormes lames à l’avant mais avouons quand même que cette jupe lui va tellement bien ! Les voies sont également élargies et on y trouve même deux grosses prises d’air sur le pare-choc arrière pour refroidir les freins en marche arrière. En fait non, mais ça fait stylé ! Cet aileron arrière (ou spoiler, pour les gens qui aiment raconter la fin des films à quelqu’un qui ne les auraient encore jamais vu) tout droit sorti de la saga « Rapide et Furieux » est l’élément concluant je pense de ce bolide qui a décidé de rayer le mot « discrétion » de son vocabulaire. Un ensemble agressif et imposant qui saute énormément aux yeux. Une machine de guerre à la l’extravagance japonaise comme on (moi en tout cas) les aime !

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C’est pourquoi il vous sera impossible (mais genre vraiment impossible !) de passer inaperçu avec le 370Z Nismo, avec la plus grande volonté du monde vous n’y arriverez pas ! Ne vous étonnez pas de voir des gens vous suivre en voiture avec les téléphones/appareils photo/caméra allumés, en 4 jours de « possession » j’ai surpris plus d’une quinzaine de personne me prendre en photo au volant du Z (et ce uniquement dans les bouchons et feux rouges)… Si vous avez envie de vous sentir dans la peau d’une star harcelée par les photographes,  roulez en Z Nismo !

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Un véritable machine de guerre.

Le 370Z Nismo ce n’est pas uniquement une nouvelle gueule, c’est également de nouvelles performances. Le 3.7 L (d’où le nom du modèle d’ailleurs) V6 atmosphérique déjà très rigolo de base développe 344 chevaux au lieu de 328 et gagne presque une demi seconde au 0 à 100, 5.2 secondes au lieu de 5.6. Et la boite mécanique à 6 rapports que j’avais tant apprécié à Silverstone s’avère être aussi efficace sur ce modèle de série.

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Quand je disais que 370Z Nismo attirait tous les regards ! Parfois il attire même des créatures venues d’ailleurs. Avec Gonzague on s’est amusé avec son drone entre deux photos,  vous y trouverez quelques images aériennes du Z dans sa vidéo.

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Mode sport activé, première, seconde, troisième, à fond, à chaque passage on reçoit une énorme claque dans la figure. La vache ! Les accélérations sont franches et vraiment violentes, plus de doute possible, on a un monstre entre les mains ! Mais malgré son caractère viril et bestial ce coupé en livrée Nismo reste relativement facile à prendre en mains et devient très vite un gros jouet. Un jouet de plus de 300 chevaux qui passent au sol sur les roues arrières, ne l’oublions pas. Les glissades (sur des routes fermées ou circuit bien entendu) sont très faciles à provoquer avec ou sans ESP, le tout est de trouver le bon équilibre pour ne pas dépasser ses limites, car celles du370Z  Nismo sont loin, très loin ! À peu de choses près on a une vraie voiture de course avec laquelle les athlètes (pilotes) Nismo s’entrainent, allons-y doucement, ou du moins progressivement.

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Un détail qui tue du 370Z Nismo, il concerne également l’ensemble de la gamme Nismo (pour ce que j’ai pu constater à ce jour en tout cas) c’est le volant. Il m’est arrivé plus d’une fois de ma retrouver dans une voiture sportive avec un joli volant multifonctions quasiment inutilisable dans un environnement sportif ! Entre les sur-piqûres gênantes et le cuir glissant, ça m’a souvent agacé de me dire que les ingénieurs n’ont pas poussé le côté sportif jusqu’au bout. Mais ça, c’était avant ! Le volant Nismo, petit de taille (et rond tiens, donnons tous les détails !) est taillé pour une prise en mains parfaite en conduite sportive. Les parties extérieures du volant (9h15) sont recouvertes d’un cuir retourné (oui ça va, je ne sais pas comment s’appelle cette matière !) qui, en plus d’être agréable au toucher, évite tout dérapage des mains.

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Photo par Intersection Magazine.

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Globalement, pour comprendre ce que c’est un 370Z, je vous invite à lire cet article qui l’explique très bien.

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Mais mon Z n’était pas le seul Nismo à se promener aux alentours du Mans au moment de la course des 24 Heures, il avait un peu de compagnie…

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Même le diabolique Juke-R s’est rendu dans la Sarthe.

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Après le Gumball 3000, direction le Mans.

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Un week-end Nismo inoubliable.

Entre la course des 24 Heures, Juke Ride, les Skyline que tu croises et le 370Z Nismo, ce week-end était rempli d’émotions très fortes et adrénaline japonaise. J’ai même pu faire un tour de circuit à quelques heures du début de la course avec mon Z, un truc de fou ! Je vous jure, faire une « balade dynamique » à près de 250 km/h sur le circuit des 24 heures avec une dizaine de créatures Nismo en convoi est un moment vraiment intense à vivre ! Un grand merci à Nissan pour m’avoir permis de vivre ça, une expérience incroyable, encore une fois.

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