Essai – Opel Astra OPC
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Essai – Opel Astra OPC

Astra OPC, quelques mots clés.

Sur papier l’Astra OPC s’impose aisément face à toutes ses concurrentes directes au niveau des performances. Plus puissante (280 chavaux, contre 265 de la Megane RS ou encore 250 de la Focus ST),plus coupleuse, plus rapide (6 secondes le 0 à 100 km/h contre 6,1 secondes la Megane R.S. et 6,5 secondes la Focus ST) avec une config qui est sensiblement la même : transmission avant, moteur 2.0 L 4 cylindres turbo, boite méca 6…

L’Astra s’impose également (à son désavantage) au niveau des dimensions : elle est plus longue (4.47 mètres), plus large (1.84 mètres), plus haute (1.49 mètres) et naturellement plus lourde, beaucoup plus lourde que ses rivales (son poids est de 1550 kg, soit 220 kg de plus que la Megane par exemple). Pour arrêter la bête en toutes circonstances, Opel Performance Center l’a équipée de 4 freins à disque, dont 2 ventilés (les énormes Brembo à l’avant), et pour assurer un meilleur comportement sur circuit l’Astra est équipé d’un autobloquant à l’avant.

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Astra OPC au quotidien.

La première chose qui saute aux yeux quand on monte à bord de l’Astra ce sont les sièges Recaro. Plus imposants que les baquets classiques, ils s’avèrent être incroyablement confortables et s’adaptent parfaitement pour tous les conducteurs grâce à de multiples réglages. En revanche, une bonne partie de ces réglages (avancer/réculer le siège) est mécanique, ce qui rend la mémorisation de la position impossible (retrouver sa position idéale sur un siège dérèglé est un poil pénible). Quand à la seinture de sécurité (attention point très énervant au quotidien), elle se trouve vraiment très loin en arrière et, à moins d’avoir des bras de 3 mètres, chaque bouclage de celle-ci est une lourde épreuve de contorsionnisme.

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Une fois confortablement installé au volant on remarque la richesse (pour ne pas dire la surcharge) du tableau de bord. Tout y est, mais il faut savoir où ça se trouve ! Malheureusement l’Astra OPC souffre un peu de son ergonomie intérieure, notamment avec les boutons de commmande (GPS, musique, clim, etc.) qui font tous la même taille et ont globalement une apparence identique. Pas facile de se retrouver rapidement et instinctivement dans ce tableau de bord, on ne s’y fait vraiment qu’après quelques jours passés à ses côtés.

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Comme je disais dans la présentation un peu technique de l’Astra, elle a un gabarit assez imposant et là où ça pourrait être handicapant sur circuit, c’est un vrai avantage au quotidien. Vous pouvez aisément partir à 4 dans la voiture, tous les passagers seront parfaitement bien installés et aucun d’etre eux ne souffrira d’une quelconque incommodité du voyage. Soyez serein pour le transport de bagage également, avec ses 380 L de volume du coffre, les 4 occupants pourront y mettre un sac, pour partir 3-4 jours en week-end par exemple.

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Astra OPC dévore le bitume.

Sans même parler de ses performances, l’Astra OPC est avant tout un look : jantes 20″, lignes agressives, spoiler arrière, double échappement, tout est là pour nous rappeler que l’Astra est une voiture sportive. On démarre, on acrive le mode OPC (il y aussi un mode sport, mais il est pas drôle), c’est parti !

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Premier constat : la boite de vitesse n’est pas très précise et les vitesses sont étagées bizarrement (notamment la 3 qui est très longue), mais ce n’est pas gênant, on s’y habitue vite. Premier virage, 2ème, on prend un malin plaisir à les enchaîner, de plus en plus vite ! Bien qu’au premier abord on ait l’impression que le train avant se balade un peu, une fois engagée dans une courbe la voiture ne bouge pas et se comporte très sainement. On la prend vraiment vite en main et tout aussi vite on va chercher les limites. L’arrière décroche facilement dans le virage en y allant fort (désolé mais j’ai envie de dire « là où la Megane R.S. reste clouée au sol ») mais ça devient une source de fun et on oublie vite que sur un tour chrono on perdrait probablement pas mal de temps.

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Ah oui, j’ai failli oublier de vous parler du bruit du moteur : en mode OPC (oui je ne vous parlerai pas de mode « Sport » ni « Normal » dans mon article) à partir de 4.5/5000 tours/min un bruit roque et presque métallique (comme dirait Saad, le bruit d’un aspirateur géant) envahit l’habitacle… Je sais, je devrais plutôt utiliser les termes comme BRRAAAAAPPPPPPPPPPPPP ou encore BBrrrOOOOOOaAAAAAAAPPPPPPP pour illustrer mes propos, mais je résumerais simplement par : ça gueule fort, c’est vraiment agréable !

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Et donc, l’Astra OPC c’est…

Un très bon compromis pour les gens cherchant une voiture sportive utilisable au quotidien, j’ajouterais même pour les gens cherchant une voiture exclusive. L’Astra OPC n’est probablement pas la voiture la plus efficace du segment, ni la plus belle, mais elle mérite tout à fait sa place dans le monde des « grosses GTI ». Elle est attachante par le côté extravagant et un peu too much de son look et même son côté « performances imparfaites » devient une source quotidienne de plaisir.

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