Il est des monstres parmi les monstres qu’on ne sait parfois pas trop comment les aborder. Au-delà de la puissance pure, ils sont précédés par une réputation et affichent une esthétique à faire trembler les plus courageux. Et puis il y a le nom aussi, voire même le petit nom que ces monstres si particuliers portent. L’un d’entre eux est la Nissan GTR, joliment surnommée Godzilla – ce qui affiche gentiment la couleur.
J’ai croisé pour la première fois cette auto en hiver 2013, c’était à l’occasion du tournage 4RM du Garage des Blogs. A l’époque son V6 bi-turbo ne sortait « que » 485 chevaux, depuis la firme japonaise n’a eu de cesse de lui faire gagner des chevaux par paquets de dix et, en ce qui concerne la version 2014 de ce nouvel essai, un travail a été fait sur le confort et l’insonorisation de l’habitacle.
Nous voici en Bourgogne le temps d’un weekend avec quelques amis. Je suis venu au volant de la très incisive RCZR, et je ne suis pas certain d’être impatient de me mettre aux commandes de l’énorme truc rouge avec ses quatre énormes sortes d’échappement surmontés de quatre énormes feux rouge sang. Je repousse jusqu’au dernier moment pour finalement parcourir une petite cinquantaine de kilomètres à son bord.
GTR, et je ne vous apprendrai rien, c’est le pied de nez de Nissan à toutes les supercars. une auto à moins de 100 000€ qui laisse sur le carreau bon nombre de celles qui en valent trois fois plus. Mais cet affront a forcément un prix : pour parvenir à mettre de la technologie de pointe avec une contrainte prix si forte, il a fallu faire des concessions. C’est donc l’habitacle qui en pâtit un peu, ne vous attendez pas au luxe et à l’exclusivité allemand ou encore italien dans une GTR. D’ailleurs elle s’en fout et le crie haut et fort, elle est une provocation ambulante à tout véhicule croisé et semble lancer même aux vélos et voitures sans permis : « tu me cherches ? Tu veux faire la course ? ». Elle attire les regards et les grondements associés de son V6 et de sa transmission venue d’ailleurs claquent comme le glaive et le bouclier d’un gladiateur. Elle défie TOUT ce qui bouge, et elle n’a pas que de la gueule.
C’est bien simple, c’est un lance-pierres qui vous propulse de 0 à 100 en moins de temps qu’il ne vous en faut d’habitude pour embrayer et passer la première. Au-delà elle continue d’accélérer sans jamais faiblir, que ce soit en ligne droite ou dans le sinueux. Elle est rivée au sol et demande parfois à son pilote de faire preuve de force dans les bras tant elle veut épouser la route, et quand cette dernière présente des imperfections ça vous donne quelques sueurs froides.
Godzilla n’est pas une supercar face aux autres supercars. Godzilla c’est Chuck Norris contre tous les super héros du monde. C’est celle qui débarque en jeans-baskets, canon scié à la main à la recherche de toutes les Sarah Connor du monde. Elle dégaine à la moindre sollicitation de son pilote et déchaîne ses 550 chevaux tous en même temps si c’est ce qu’on lui demande. J’aurais essayé Godzilla, je l’aurais même appréciée. Mais à la longue je pense que je lui préférerai la grâce d’une 370 voire même d’une 350Z suffisamment agressives et bien assez performantes à mon goût. quant à vous, si vous n’avez encore jamais eu l’occasion de monter à bord de cet extra-terrestre de l’automobile, je vous souhaite de le faire au moins une fois dans votre vie !
Merci Nissan pour le prêt, et vivement l’arrivée de la version Nismo pour nous coller encore plus de frissons !
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