Valtteri Bottas et Mercedes dominent la première séance d'essais libres du GP de France
Formule 1

Valtteri Bottas et Mercedes dominent la première séance d’essais libres du GP de France


Loin de la ville, les Mercedes brillent. Ce sont de grandes routières. Après les contre-performances cumulées de Monaco et Bakou, les deux monoplaces allemandes ont dominé la première séance d’essais libres sur une piste du Castellet balayée par le vent et manquant de grip.

Un doublé avec le meilleur temps signé Valtteri Bottas en 1’33 »448 soit 0 »335 de mieux que son leader Lewis Hamilton. Juste derrière, on retrouve logiquement les deux Red Bull avec un Max Verstappen plutôt grognon, se plaignant sans cesse de son train avant. « Je n’arrive pas à tourner », rageait-il au micro, estimant que ce n’était pas un problème de réglage d’aileron, comme lui suggérait son ingénieur, mais un souci plus sérieux.

Avec un passage violent sur les vibreurs en prime qui allait nécessiter une inspection de son fond plat, Max pouvait bâcher sa matinée et chercher des solutions pour ce vendredi après-midi. Son déficit temps sur Bottas : 0 »432.

Derrière le big four, les Alpine ont brillé avec une cinquième place pour Esteban Ocon à 0 »881 de Bottas et un septième temps pour Fernando Alonso à 1 »245, juste devant Pierre Gasly (+1 »251) lui aussi contraint à un long arrêt aux stands, fond plat râpé.

À noter un nombre important de sorties de route en début de séance, avec pour commencer Mick Schumacher qui allait frotter une bâche de sécurité avant de repartir à petite vitesse. Autres victimes de la matinée : Yuki Tsunoda (tête à queue), Valtteri Bottas qui allait abîmer son aileron avant, sur les bumpers jaunes, Kimi Räikkönen lui aussi sorti trop large, Sebastian Vettel qui au Beausset allait se garer en marche arrière sur les barrières, endommageant son aileron ; et enfin Carlos Sainz piégé à haute vitesse et détruisant ses pneus sur les bandes rouges hyper abrasives, censées ralentir les voitures lorsqu’elles sortent de la piste.

Une illustration pour Ferrari d’un vendredi matin décevant avec une séance gâchée pour l’Espagnol (16e temps) et un 11e chrono seulement pour Charles Leclerc au volant d’une monoplace qu’il estimait avoir un mal fou à contrôler. Les poles de Monaco et Bakou semblent très loin. Les Ferrari, contrairement aux Mercedes, adorent la ville.

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