Championnat d'Europe des rallyes : Fourmaux vainqueur, Lukyanuk champion
Rallye WRC

Championnat d’Europe des rallyes : Fourmaux vainqueur, Lukyanuk champion


Adrien Fourmaux, 25 ans, champion de France juniors 2018, a remporté samedi sa première grande victoire internationale. Tout au long de deux journées où les choix de pneumatiques furent compliqués, sur des routes tantôt sèches, tantôt humides, le pilote nordiste a été le plus régulier et a réussi un sans-faute avec sa Ford Fiesta Rally2. « C’était un week-end fantastique, apprécia-t-il à l’arrivée. Je remercie M-Sport et Michelin car les pneus ont très bien marché. C’est un moment vraiment spécial pour moi, c’est juste incroyable. »

Fourmaux a pris la tête d’entrée dans cette deuxième étape, avant de reculer d’un rang face à l’Espagnol Nil Solans (Skoda Fabia Rally2 evo). Mais ce dernier fut ensuite victime de deux crevaisons et, avec une seule roue de secours, dû rouler plusieurs kilomètres à plat avant de rejoindre l’assistance. Du coup, avec en plus les soucis de l’autre Ibérique Ivan Ares sur ça Hyundai i20 R5, c’est un autre Tricolore qui en a profité.

Deux scratchs et la deuxième place pour Bonato

Yoann Bonato (Citroën C3 R5) a réalisé deux meilleurs temps et s’est installé en deuxième position qu’il n’a plus quittée, terminant à 25 »0 de Fourmaux. Le triple champion de France s’est même montré le plus rapide de tous sur cette deuxième journée, de quoi savourer sa belle performance après l’arrivée : « Nous n’avons pas toujours fait le bon choix de pneus, mais c’était une bonne course pour nous, nous sommes très contents. »

En troisième position, à 55 »7 du vainqueur, l’Espagnol Ivan Ares a sauvé l’honneur. Il devance le Suédois Oliver Solberg (Volkswagen Polo GTi R5), bien plus à l’aise en ce samedi, et son compatriote José Antonio Suarez (Skoda Fabia Rally2 evo) qui complète le Top 5. Suivent au classement final le Norvégien Andreas Mikkelsen (Fabia) et le Russe Alexey Lukyanuk (C3).

Lukyanuk double la mise en ERC

Ce dernier, même mécontent à l’arrivée, remporte ainsi son deuxième titre européen après celui de 2018 : « Je suis déçu de ma performance aujourd’hui, j’ai fait deux erreurs, c’était un rallye difficile. J’attendais ce moment, il y avait tellement de pression derrière moi pendant la saison, maintenant j’ai juste besoin de respirer et de me détendre. »

La roquette russe, bientôt 40 ans, aura démontré cette année une belle maîtrise, lui qui était souvent victime de sa fougue, auteur de trop nombreuses touchettes ou de sorties parfois monumentales. En l’espace de cinq épreuves en 2020, il en a remporté deux, s’est classé une fois troisième, une fois septième et seulement treizième en Hongrie par la faute de son copilote qui pointa cinq minutes en avance lors d’un contrôle.

Solberg, lui, le fils de Petter, champion du monde 2003, aura marqué la saison, d’autant plus qu’elle fut au 4/5e disputée sur asphalte, une surface qui ne lui est pas favorable. À 19 ans, il a remporté le rallye de Lettonie, a régulièrement progressé sur goudron, termine deuxième au Championnat et remporte la catégorie juniors. À l’instar du Finlandais de Toyota en WRC, Kalle Rovanpera, il représente l’avenir du rallye. Tout comme le vainqueur du jour, le Français Adrien Fourmaux.

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