Toyota Yaris Cross (2020) : l’anti – Captur
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Toyota Yaris Cross (2020) : l’anti – Captur

Passage obligé pour tous les constructeurs, le créneau des petits SUV urbains compte un nouvel entrant avec la Toyota Yaris Cross. Il reprend, comme son nom le suggère, la base technique de la Yaris et ses particularités techniques. A savoir, l’hybride pour seule motorisation.

La Yaris Cross, future machine à cash de chez Toyota (sauf accident de parcours, c’est la destinée de tous ces petits baroudeurs citadins), fait partie de ces modèles que nous du découvrir début mars au salon de Genève. Si nous avions pu nous rendre in extremis chez quelques constructeurs pour un tour d’horizon improvisé des nouveautés, l’épidémie de Covid-19 a reporté de quelques semaines la première mondiale de bon nombre d’autres modèles.

A retardement, voici donc la Yaris Cross, concurrente des Peugeot 2008, Renault Captur, Nissan Juke… et la liste serait encore longue, vu que le segment des « B-SUV » est l’un des plus compétitifs du moment.

 

Garde au sol rehaussée de 3 cm, découpe anguleuse des passages de roues… la Yaris Cross passe presque pour un RAV4 en réduction.

Dessous de Yaris, look de RAV4

Contrairement à ses rivales 2008 et Captur qui s’identifient visuellement aux citadines dont elles dérivent, respectivement 208 et Clio, la Yaris Cross ne garde de Yaris que le nom, en matière de style. En réalité, cette silhouette haut perchée (1,56 m, soit 9 cm de plus qu’une Yaris) s’identifie davantage à son grand frère C-HR (avec quelques arêtes) et surtout à un RAV4 en réduction : calandre et passages de roues anguleux rappellent clairement l’actuelle génération du SUV star Toyota. En plus homogène et moins caricatural peut-être, concernant la Yaris Cross.

La Cross partage pourtant la même plate-forme GA-B que la Yaris (elle sera d’ailleurs assemblée sur le même site d’Onnaing, près de Valenciennes). Elle est pourtant sensiblement plus imposante, surtout au niveau du porte-à-faux arrière, ce qui devrait profiter au volume du coffre (Toyota n’a encore communiqué aucun chiffre à ce sujet). Longue de 4,18 m (contre 3,94 m pour la Yaris), elle se place dans la moyenne basse du créneau, à comparer aux 4,30 m du Peugeot 2008 (l’un des plus grands) et aux 4,23 m du Captur. Même constat pour l’empattement (2,56 m), plus court que les deux rivaux précités (6 et 8 cm plus longs).

 

L’ambiance est quasi identique à la Yaris. L’habitabilité arrière (réduite) ne devrait pas bouger, l’empattement restant inchangé.

A bord, l’agencement de la planche de bord est quasiment identique à celui de la citadine classique. Même écran d’interface média, mêmes commandes de ventilation… Les seules différences concernent la partie basse de la console centrale et l’instrumentation.

Hybride sinon rien

Comme l’ensemble de la gamme Toyota, la Yaris Cross devrait uniquement être proposé en motorisation hybride (full hybrid non rechargeable, particularité qui subsiste presque uniquement chez le constructeur japonais). On retrouve ainsi le 3 cylindres 1,5 l à cycle Atkinson de la Yaris, associé à un moteur électrique pouvant être accouplé à l’essieu arrière… ce qui lui permettrait de disposer d’une transmission intégrale dans cette configuration, chose peu commune sur le créneau (seuls les Opel Mokka X et Volkswagen T-Roc, plus gros, proposent 4 roues motrices).

La puissance combinée s’établit à 116 ch, comme pour la Yaris. Les chiffres de consommation ne sont pas encore connus, mais Toyota annonce d’ores et déjà des émissions limitées à moins de 90 g/km de CO2 en traction, et moins de 100 g/km en transmission intégrale.

 

Les portes-à-faux s’allongent de 6 cm à l’avant, 18 cm à l’arrière. 4,18 m de long au total, soit 24 cm de plus que la citadine Yaris.

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