Grand Prix de Styrie - Fabio Quartararo (Yamaha) : "Je ne vais pas chercher à me tuer"
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Grand Prix de Styrie – Fabio Quartararo (Yamaha) : « Je ne vais pas chercher à me tuer »

Numéro 1 mondial avec quatre victoires à son actif et 34 points de marge sur son premier poursuivant, son compatriote Johann Zarco (Ducati Pramac), Fabio Quartararo (Yamaha Factory) est- conscient que c’est un autre championnat du monde qui commence, dimanche à Spielberg. Un championnat différent, lors duquel il va peut-être devoir plus gérer, en s’attachant à ne pas faire d’erreur afin de prendre ses distances à force de résultats réguliers, un peu comme l’avait fait Joan Mir l’an dernier. Le pilote de Suzuki avait collectionné les podiums et signé un seul succès avant le Grand Prix de la consécration, à Cheste, non loin de Valence.

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Bien sûr, « El Diablo » a dépassé ce stade et montré son tempérament d’attaquant à chaque occasion cette saison encore, mais c’est un peu plus l’esprit de gestionnaire qui l’anime aussi à présent. C’est en tout cas l’impression qui est ressortie de sa séance de qualification du Grand Prix de Styrie, qu’il a bouclée sur le troisième emplacement de la grille de départ, à l’extérieur de la première ligne, sur le Red Bull Ring.

Grand Prix de Styrie

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IL Y A UN JOUR

Il aurait même pu s’octroyer le meilleur temps de la session, pour se réserver une pole position qui pourrait représenter un avantage certain dimanche. Mais voilà, le Niçois a vu son chrono valant P1 annulé par un hors-piste compétitif. « C’est dommage, a-t-il regretté. Sur ce tour, j’ai vu que Bagnaia (le coéquipier de Johann Zarco chez Ducati Pramac) était premier, et je me suis poussé dans mes derniers retranchements. Je me suis dit ‘ok, j’ai déjà enregistré un temps, donc c’est bon’ et j’ai tellement attaqué dans le virage n°4 que j’ai perdu l’avant. C’était assez prononcé, mais je me suis dit ‘Je vais attaquer jusqu’au bout’. Puis je suis allé au-delà des limites de la piste (au n°9). »

Puis il a enchaîné en complétant son propos sur l’une des faiblesses de sa M1 sur ce circuit : « J’ai vraiment fait le maximum avec ce que j’avais mais la vitesse de pointe est tellement importante ici… C’est la première fois que j’attaque autant. »

« S’il pleut, espérons que ça soit beaucoup ! »

Mais pour ce qui est de la course, dont le départ sera donné à 14h, ce n’est pas l’enthousiasme débordant. Il devrait pleuvoir et sa Yamaha n’aime pas ça. Ou lui peut-être, tout simplement. D’autant que vendredi, il a roulé à deux secondes des temps sur un revêtement humide, et jugé que sa séance d’essais libres 2 avait été « un peu un cauchemar », avec « zéro sensation ».

« Je ne vais pas chercher à me tuer mais essayer de me classer le mieux possible, a-t-il prévenu. On l’a fait lors d’autres courses. Et puis j’ai eu de bonnes sensations quand il pleuvait vraiment, donc s’il pleut, espérons que ça soit beaucoup ! »

Lors du Grand Prix de France, couru sur une piste détrempée le 16 mai dernier, il avait été récompensé de sa prudence. Mais ce jour-là, au Mans, il avait quand même montré une certaine fébrilité au moment de rentrer au stand pour prendre sa seconde moto, équipée de pneus « pluie ».

Le souvenir du Mans

« J’ai été gentil avec la poignée d’accélérateur, avait-t-il raconté. Quand je suis arrivé au stand, je regardais les marques avec les numéros sur le sol et j’ai commencé à aller au stand de Bastianini et je me suis dit ‘non ce n’est pas celui-là’ et je suis arrivé dans le bon (stand) mais je me suis arrêté devant la mauvaise moto (celle de son coéquipier, Maverick Vinales). J’ai eu une pénalité, mais je me suis retrouvé en tête d’une course sous la pluie pour la première fois et j’ai pris confiance. J’ai appris beaucoup et ce n’était pas facile. »

Dimanche, le pilote de la M1 n°20 aura tout ça en tête et il n’en fera pas trop pour rester à tout prix devant si les conditions sont incertaines, changeantes, et imposent de rouler sur le « gras-mouillé ». Du ciel viendra une bonne partie de la réponse sur ce qu’il pourra faire, s’il peut jouer un rôle devant.

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