Ogier, Loeb, Gronhölm... Le top 5 des rallyes du WRC avec les plus faibles écarts à l'arrivée
Rallye WRC

Ogier, Loeb, Gronhölm… Le top 5 des rallyes du WRC avec les plus faibles écarts à l’arrivée


Sébastien Ogier a remporté dimanche le premier Rallye de Croatie de l’histoire du WRC. Le Français a devancé son coéquipier gallois Elfyn Evans de seulement six dixièmes, devenant le troisième plus faible écart en Championnat du monde des rallyes. Retour sur les cinq plus faibles écarts en rallyes.

1. Jordanie 2011 : Ogier devance Latvala pour deux dixièmes

Sébastien Ogier (Citroën DS3) est entré dans l’histoire en Jordanie lors de la saison 2011 en devançant de seulement deux dixièmes le Finlandais Jari-Matti Latvala au volant d’une Ford Fiesta RS. Particularité de cette manche, la première étape avait été annulée, car les bateaux transportant le matériel des écuries avaient pris du retard.

Sébastien Ogier s’était imposé de deux dixièmes au Rallye de Jordanie 2011. (P. Huit/Presse Sports)

2. Nouvelle-Zélande 2007 : Grönholm frustre Loeb, trois dixièmes d’écart

La Nouvelle-Zélande 2007 restera sans aucun doute la plus grande bataille en course de Championnat du monde des Rallyes. Sébastien Loeb et Marcus Grönholm, qui se disputaient le titre au général, se sont livrés un combat sans précédent. Grönholm avait pris un avantage sérieux en début de course, mais Loeb avait réussi à revenir au cours du week-end. À la veille de la dernière spéciale, Loeb dépassait le Finlandais pour moins de deux secondes. Mais le dimanche, les deux concurrents ne se lâchaient pas. Et c’est finalement Marcus Grönholm, dans un dernier effort, qui s’imposait devant le Français pour trois dixièmes.

Sébastien Loeb et Marcus Gronhölm, après le Rallye de Nouvelle-Zélande, en 2007. (P. Huit/Presse Sports)

3. Croatie 2021 : Ogier six dixièmes devant Evans

Pour sa première, le Rallye de Croatie a tenu son rang, avec plusieurs changements de leader, une lutte à trois pour animer la dernière journée, ainsi que des rebondissements sur et en dehors des spéciales avec notamment l’accident de la route de Sébastien Ogier sur une liaison le dimanche matin. Plus tard, le Gapençais deuxième au départ de la dernière spéciale, parvenait à se remobiliser pour souffler la victoire à son coéquipier gallois Elfyn Evans pour seulement six dixièmes. Le Belge Thierry Neuville terminait troisième à huit secondes du Français.

4. Argentine 2017 : un pont suspendu fatal à Evans, battu pour sept dixièmes

C’est au bout de la Power Stage que s’est joué le duel entre Thierry Neuville et Elfyn Evans au Rallye d’Argentine en 2017. Le Gallois était plus rapide dans le premier intermédiaire, mais il heurtait légèrement le montant d’un pont suspendu en fin de parcours. Une faute qui ne lui faisait perdre que quelques secondes, mais avec un Neuville qui se tenait à six dixièmes au départ de la super spéciale, c’était trop. Le Belge s’imposait pour seulement sept dixièmes, signant ce jour-là sa quatrième victoire en WRC.

Thierry Neuville, après sa victoire au Rallye d’Argentine en 2017. (P. Huit/Presse Sports)

5. Sardaigne 2018 : Neuville renverse Ogier pour sept dixièmes

Comme en Argentine un an plus tôt, Thierry Neuville, deuxième avant la Power Stage, profite de l’ultime spéciale pour renverser le leader. Cette fois, il s’agit de Sébastien Ogier. Le Belge remporte la Power Stage avec 1 »5 d’avance sur le Français, décrochant la victoire finale avec sept dixièmes d’avance, le même écart qu’avec Elvyn Evans en Argentine en 2017.

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