Les 10 meilleurs "grands" 4x4 et SUV d'occasion (MAJ 2021)
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Les 10 meilleurs « grands » 4×4 et SUV d’occasion (MAJ 2021)


La nouvelle mode des SUV, urbains et compacts, a encore entraîné un dévoiement du terme. En effet, on a même parlé un temps, de façon du coup totalement abusive, de 4×4 en désignant des véhicules qui n’existent qu’en 2 roues motrices, mais qui ont le « look » d’un tout-terrain. Encore plus récemment, on parle plutôt de SUV.

En tout cas, la transmission intégrale ne date pas d’hier. Dans les années vingt déjà, il existait des véhicules équipés de transmission intégrale. La Mitsubishi PX33 fut notamment la première voiture japonaise à 4 roues motrices, en 1933. Mais, c’est dans le milieu militaire que la transmission 4×4 s’est développée, avec la nécessité pour les engins de disposer d’une meilleure motricité que celle d’une transmission sur 2 roues seulement, pour faciliter la progression en terrain difficile. C’était notamment le cas de la célèbre Jeep Willys, apparue lors de la Seconde Guerre mondiale, et qui jouera un rôle de précurseur. Ensuite, la transmission intégrale sera principalement utilisée sur des véhicules tout-terrain d’armées ou civils, notamment dans les pays où le réseau routier était inexistant et les pistes difficilement praticables par les voitures de tourisme.

 Nous parlons ici de la sélection des meilleurs « gros » 4×4 et SUV d’occasion, c’est-à-dire ceux qui se situent, dans les gammes des constructeurs, au-dessus des compacts. Ils mesurent 4,60 m minimum, et bien plus pour les plus imposants. Nous avons en effet déjà fait la sélection des meilleurs SUV et crossovers urbains, que vous retrouverez ici. Là, plus de luxe, et des budgets d’achat et d’utilisation forcément plus élevés, justifiés par la catégorie. Ne vous étonnez donc pas de trouver du premium au milieu des « purs et durs »…

 

 Si vous êtes tenté par l’achat d’un grand 4×4 ou d’un SUV, Caradisiac vous conseille :

 

Alfa Romeo Stelvio

Oui, un modèle Alfa dans notre sélection. Surpris ? Vous le serez si vous pensez encore que les Alfa sont des voitures peu fiables, qui vieillissent mal et ne sont pas au niveau de leurs concurrentes… Mais vous ne le serez pas, si vous savez que depuis un bon moment maintenant, la fiabilité des Alfa est revenue à un niveau tout à fait acceptable, et même supérieur à ce que peut proposer aujourd’hui le groupe Volkswagen. Les motorisations sont solides, les boîtes de vitesses automatiques sont les mêmes que celles utilisées par BMW par exemple. 

Et les prestations sont loin d’être ridicules. Alfa met le paquet sur ses châssis et propose des modèles aux prestations routières de haute volée. Le Stelvio, par exemple, est le gros SUV le plus agréable à conduire de toute la production mondiale, au coude à coude avec le BMW X5 ci-dessous. Sa direction est d’une précision redoutable, il colle à la route, et ses performances sont plus élevées à puissance égale que pour ses concurrents. Il propose même une version Quadrifoglio de 510 ch qui n’a pas à rougir face aux versions M de chez BMW ou AMG de chez Mercedes. Validé par notre pilote Soheil Ayari !

Seule sa qualité de finition et l’aspect de certains matériaux sont en retrait des meilleurs SUV premium. On peut aussi citer un contenu technologique moindre. Mais c’est surtout un modèle à conduire avec le sourire, plutôt qu’un modèle à gadgets hi-tech.

Son manque d’image de marque fait aussi, dernier avantage, que ses prix baissent rapidement en occasion. Pour un prix neuf moyen de 55 000 €, on trouve des modèles 2017/2018 diesel 210 ch Super et Lusso à moins de 25 000 €. Et des essence 2.0 turbo 280 ch de 2017 pour 28 000 € au lieu de 60 000 € !

 

BMW X5

Le X5 est un peu une institution dans la catégorie. Il est certes cher à l’achat et à l’utilisation, mais nous l’avons sélectionné parce qu’il mérite tout de même sa place. D’ailleurs, il s’achète cher, mais se revend cher aussi, donc on peut tout à fait s’y retrouver, il faut « simplement » avoir la mise de départ.

Premier concurrent sérieux du ML, il a amené en 2000 avec lui un concept assez novateur : avoir la sensation de conduire une berline alors que l’on est au volant d’un bestiau de 2 tonnes… Et ça marche, avec un beau succès à la clé. Il faut dire que présentation, finition, équipement, caractère des moteurs, précision de conduite, sont assez impressionnants. Le confort un peu moins, mais le « toucher de route » cher à la marque à l’hélice est bien là.

La première génération a aujourd’hui pas mal vieilli, mais se retrouve assez abordable (si l’on peut dire) en occasion, à moins de 5 000 €. Sa fiabilité n’est pas non plus sans reproche (injection, turbo, admission, BVA fragiles). La seconde génération de 2007 est un must. Plus chère, mais avec le temps aussi plus abordable (à partir de 10 000 €, pour 200 000 km en moyenne), elle concilie encore mieux confort et sportivité. Et est plus fiable. Si vous avez le budget, c’est celle qu’il faut privilégier, en version 3.0d 235/245 ch, nul besoin de plus pour profiter des qualités du châssis. Les versions essence sont très très rares, et chères aujourd’hui (15 000 € minimum)

Et si vos moyens sont encore supérieurs, la troisième génération code F15 est encore plus aboutie, avec en particulier une version hybride rechargeable xDrive40e. Sa fiabilité reste élevée, son contenu technologique impressionnant, mais pas autant que celui de la toute dernière génération « G05 », dont la calandre hypertrophiée et le style divisent.

 

Ford Edge

Ce gros 4×4 américain a fait son entrée dans notre sélection en 2018. Il est de moins en moins récent, c’est un fait, et jauger de sa fiabilité dans le temps devient possible. Par chance, les gros soucis sont rares, et les premières années n’ont pas laissé apparaître de grosses faiblesses. Il a par ailleurs de nombreuses qualités, au rang desquelles un look décalé, qui ne ressemble en rien aux productions allemandes ou japonaises. C’est plutôt typiquement « yankee », et donc assez gros par rapport à nos habitudes (aux USA, ses 4,81 m en font seulement un « compact »).

Disponible uniquement en diesel, il faudra privilégier la version 210 ch à la 180 ch, si possible, pour un surcroît de dynamisme. Car il trimballe quelques kilos, en partie dus aux nombreux équipements présents. Après restylage, c’est un unique 2.0 diesel Ecoblue de 238 ch qui reste disponible en France.

Contrairement aux idées reçues, la qualité de la finition est également très bonne. Pas au niveau d’un BMW X5 ou d’un Mercedes GLE, mais on s’en rapproche. Et l’ergonomie, une fois familiarisé au système Ford Sync 2, est agréable. De même, la tenue de route n’a rien de pataude au final, contrairement aux modèles vendus uniquement aux USA, ce qui est une autre bonne surprise.

En occasion, ses prix sont assez doux, on trouve facilement des modèles à – 50 % sous le neuf, sans trop de kilomètres. Une façon de rouler un peu différent qui pourra séduire les plus originaux d’entre vous.

 
Hyundai Santa Fe

 

Avec la troisième génération de Santa Fe, dont il est question ici, la marque coréenne rentre dans la cour des grands. Tout est fait pour se mettre à niveau des concurrents premium, y compris le prix en neuf, avec toutefois un équipement bien plus conséquent en série ! En occasion, les prix sont plus raisonnables, et en bonus, on a une garantie 5 ans kilométrage illimité chez Hyundai.

Pour ce qui est de la présentation, des matériaux utilisés, du confort, de l’équipement, le coréen, s’il fait tout de même logiquement moins bien que les luxueux allemands bardés d’options, se défend très bien, c’en est étonnant. Le look peut même plaire. La fiabilité est aujourd’hui saluée pour son très bon niveau. Le seul bémol viendra de l’offre de moteurs en France puisqu’elle se résume à un seul bloc diesel, un 2.2 l de 200 ch, et c’est tout. Vaillant, il aura du mal toutefois à faire oublier que la concurrence peut grimper bien plus haut en performances. Cela dit, C’est aussi bien que le premier Volvo XC90 présenté en cette même page…

La nouvelle génération de 2019, encore supérieure en tout, et restylée en 2021, propose désormais des moteurs hybrides, et une qualité de présentation toujours au top, pour des prix eux aussi assez doux. Si votre budget le permet (à partir de 37 000 €), il est un bon choix également.

 

Lexus RX

Le RX traîne ses jantes sur les routes depuis maintenant 20 ans. Eh oui, déjà ! Parmi ses faits d’armes, il a été, en 2005, le premier SUV hybride au monde.

En bon Lexus qui se respecte, il a présenté, génération après génération (nous en sommes à la quatrième), une très bonne qualité de finition, un équipement complet, un confort appréciable mais surtout, une fiabilité exceptionnelle. Les propriétaires s’en félicitent, en atteignant des kilométrages élevés sans le moindre pépin. Du coup, acheter un modèle même avec 200 000 km ou plus n’est pas un souci.

Aujourd’hui, la première génération apparaît datée, mais les suivantes sont encore toutes à la page, la dernière faisant figure de concentré de technologie et d’efficacité. Sachez que les puissances développées, confortables (de 200 ch pour une première génération en 3.0 V6, à 313 ch maximum aujourd’hui), s’accompagnent de consommations mesurées lorsque l’on parle des hybrides. D’ailleurs, en France, la dernière génération n’est proposée qu’avec ce type de groupe motopropulseur. Et malgré le poids élevé, la consommation peut descendre sous les 10 litres en moyenne, le tout avec des performances pas ridicules.

Reste le style, assez controversé aujourd’hui, de la marque. Il ne plaît pas à tout le monde. Mais ce qui est certain, c’est qu’il permet de se démarquer des autres SUV premium plus « classiques ».

 
Mercedes GLE

Mercedes fut une marque pionnière en ce qui concerne les 4×4 de luxe. En effet, en lançant en 1997 sa première génération de Classe M (ou « ML »), elle investit le segment des 4×4 de luxe, bien avant BMW et son X5 ou Audi et son Q7. Mais nous allons plutôt nous pencher sur les remplaçants du ML, les GLE, une appellation décidée lors du restylage de la troisième génération du ML.

Peu importe le changement de nom, ce modèle reste une référence sur le marché. Présentation, qualité de finition, équipement, tout est très haut de gamme. Le confort est également remarquable, le choix de motorisation large et les puissances peuvent grimper haut. Il devient même disponible en version « coupé ».

Alors bien sûr, tout cela se paye au prix fort ( à partir de 30 000 € pour une année 2015 et 100 000 km en moyenne), mais les prestations sont à l’avenant. Attention, si vous cherchez un modèle essence pour avoir une vignette Crit’Air 1, les modèles sont rares (10 % de l’offre en annonce).

Une dernière génération a été lancée mi-2019. Peu de recul encore sur sa fiabilité, mais des débuts prometteurs, et des prestations encore plus impressionnantes, pour des tarifs très très élevés (à partir de 58 000 €)

 
Mitsubishi Pajero

Sa commercialisation a pris fin en décembre 2018 (en France, mais pas sur d’autres marchés). On ne le trouve donc plus qu’en occasion. Mais il date de 2006, et a été de multiples fois restylé. C’est ce qu’on appelle un « pur et dur », c’est-à-dire un modèle qui sera, de par ses capacités (angle d’attaque, angle de fuite, angle ventral, gamme de vitesses courtes), capable de sortir des sentiers battus, et plus encore. Il ne se borne donc pas à grimper les trottoirs des métropoles ou à rouler sur piste. Il est capable de franchissement, exercice dans lequel sa version « courte » excelle.

Mais pour transporter famille et bagage, c’est la version longue 5 portes qui sera intéressante. Le diesel 3.2 DI-D 170 ch (200 ch à partir de 2009) sera le meilleur pour vous accompagner, de toute il n’y a plus de moteur essence depuis 2007. Sa puissance et son couple sont largement suffisants pour faire de la route et de l’autoroute.

Depuis le lancement de la 3e génération en 2000 en Europe, le Pajero n’a pas à rougir de sa présentation et de sa finition, pas luxueuse bien sûr, il n’est pas question de faire aussi bien que les 4×4 premium, mais de bonne qualité. Il fait en tout cas de l’ombre à son rival désigné, le Toyota Land Cruiser, qui fait aussi partie de cette sélection occasion.

 
Nissan X-Trail

Nous parlons ici de la deuxième génération, arrivée en 2007. Très ressemblante à la première, avec un look baroudeur affirmé, elle faisait un bond en avant côté prestations. Malgré sa petitesse (4,63 m), le X-Trail peut être considéré comme un « grand », car positionné dans la gamme au-dessus du Qashqai, qui est le modèle « compact »… Dans tous les cas, malgré ses dimensions contenues, il propose une habitabilité correcte et un volume de coffre tout à fait appréciable (603 litres). Ce dernier peut d’ailleurs bénéficier de tiroirs de rangement bien pratiques.

La présentation de l’habitacle est sérieuse, même si elle n’est pas folichonne. Ce n’est pas le grand luxe comme à bord des premiums ici décrits également, l’équipement est également un ton en dessous, mais la clientèle des modèles qui affichent leurs capacités à sortir des sentiers battus sera conquise, car à l’intérieur comme à l’extérieur, on sent que le Nissan est fait pour l’aventure. La fiabilité est au-dessus du lot, et on recommandera particulièrement les moteurs diesel 2.0 dCi 150 et 173 ch, robustes et sobres, malgré de bonnes performances.

L’actuelle et troisième génération, si elle est bien plus jolie à regarder, mieux finie, et mieux équipée, perd un peu de son côté crapahuteur. Pas un mauvais cheval, mais beaucoup plus un SUV qu’un vrai 4×4. De plus, la fiabilité est moins bonne.

 
Toyota Land Cruiser

C’est une des références de ce marché du gros 4×4. Comme le Mitsubishi Pajero, le Land Cruiser est un baroudeur, auquel les pistes, franchissements et croisements de ponts ne font pas peur. Mais qui sait aussi se montrer poli sur route et pour les longs voyages… En termes de fiabilité, il se montre à la hauteur de la réputation de Toyota, même si quelques pompes d’injection diesel ont pu défaillir. Un défaut de fissure des longerons côté batterie peut aussi apparaître en utilisation intensive piste. Mais en usage régulier, pas trop de soucis. Tout cela concerne la « série 120 », les plus récents (série 150) sont quasiment irréprochables.

Habitabilité et volume de coffre sont bons. On regrettera surtout, mais la masse de l’ensemble l’explique, des consommations un peu élevées et un freinage à anticiper. Les versions 2002 à 2010 sont à privilégier. La dernière, plus récente, est plus chère en occasion, et pas forcément meilleure en prestations globales. Mais les années passant, elle s’affiche tout de même à des tarifs qui la rendent envisageable à ceux qui veulent rouler dans une auto de moins de 10 ans. À partir de 10 000 € tout de même, voire 23 000 € pour un modèle de moins de 10 ans. Car oui, l’image de marque en béton armé du Land Cruiser fait que les décotes sont très lentes.

 
Volvo XC90

Avec son XC90, Volvo a voulu, en 2003, sortir un modèle capable de concurrencer les 4×4 allemands BMW X5 et Audi Q7. Résultat mitigé, mais intrinsèquement réussi. D’un gabarit moyen (4,80 m) pour la catégorie, il propose tout de même la possibilité de disposer de 7 places, dont deux strapontins repliables dans le plancher du coffre. Les prestations routières sont fort correctes. Le XC90 prend un peu de roulis à cause de suspensions souples, mais tient bien la route. Ses moteurs essence sont puissants, efficaces, mais très gourmands. Le diesel D5 est (un peu) plus sobre. Il faut le privilégier en version 185 ou 200 ch, mais pas en 163 ch, trop léger pour le poids à transporter. Le niveau de sécurité active et passive est élevé, et l’équipement très fourni, même si le tout nouveau fait évidemment beaucoup mieux en termes de high-tech et de connectivité. Cependant, le luxe est bien présent. La fiabilité ne pose pas de souci particulier, à partir du moment où le véhicule a été suivi dans le réseau.

La deuxième génération passe franchement et entièrement dans la catégorie des SUV premiums. Avec en plus un meilleur rapport prix/équipement que les concurrents allemands. Et il dispose d’une très efficace offre de moteur hybride rechargeable, les T8 Twin Engine ou « Recharge » depuis 2020, qui disposent de 390 ou 455 ch et ne rejette que 66 grammes de CO2 (WLTP). En diesel, En occasion, elle est encore très chère.

 

 
La liste n’est encore une fois pas exhaustive. D’autres bons choix : Audi Q5, Nissan Pathfinder, Mitsubishi Pajero sport, Land Rover Range Rover Discovery, etc.

 

Pour résumer : quels sont les meilleurs grands 4×4 d’occasion ?

L’Alfa Romeo Stelvio
Le BMW X5
Le Ford Edge
Le Hyundai Santa Fe
Le Lexus RX
Le Mercedes GLE
Le Mitbishi Pajero
Le Nissan X-Trail
Le Toyota Land Cruiser
Le Volvo XC90

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